vendredi 17 juillet 2015

VAE : savoir vécu et savoir livresque

Je voudrais rendre compte de mon expérience récente de VAE. Après une bonne dizaine d’années d’exercice en tant que Consultante-Formatrice, j’ai ressenti le besoin de constater le chemin parcouru et d’évaluer mes pratiques : j’ai donc entamé une VAE (Validation de Acquis par l’Expérience) au CNAM, dans un programme de Master Responsable de projets de formation.

Un des travaux à fournir est celui du choix des expériences pour démontrer ses pratiques et illustrer les UE (Unités d’Etudes) demandées. C’est une tâche tout aussi importante qu’intéressante. En effet, cette action amorce et stimule la réflexion permettant de redessiner avec cohérence et lucidité son passé. Les égarements sont autant de points à examiner de près afin de les éradiquer ou au contraire de les réhabiliter.

Cette action réflexive fait entrer de plein pied dans l’effet formatif de la VAE. Car, dans la phase de l’analyse de l’expérience, apparaît le contexte vécu et le contexte idéal : ce dernier émane de lectures complémentaires puisées dans la bibliographie constituée. Ces lectures subliment le vécu et permettent de réécrire ses expériences passés. Et l’avantage de la VAE est cet apprentissage en zig-zag entre la vie réelle (la pratique) et le savoir technique, avec des retours correctifs.

Ces expériences concrètes donnent à penser et c’est tant mieux : le candidat devient créateur. Il apprend de ses erreurs bien sûr, mais il va plus loin et envisage la situation idéale ou complémentaire, celle qu’il peut à loisir fabriquer avec le nouveau savoir construit à l’aide de ses recherches livresques.

La VAE est un dispositif unique que je conseille à toute personne désireuse de donner du sens à sa vie professionnelle et de monter en compétences.  

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