Plus exactement, l’acquisition des connaissances, par le biais de la mémoire, est une activité incessante et en changement perpétuel.
Lorsque l’on souhaite retenir des informations, leur
traitement passe par deux canaux : la mémoire à court terme et la mémoire
à long terme. C’est cette dernière qui engrange nos connaissances de façon
durable. Mais pour y arriver, la mémoire à court terme travaille énormément.
Des mémoires en quêtes de sens
En effet, si nous voulons garder une information, il faut
qu’elle ait un sens, qu’elle trace son chemin parmi ce qui est déjà stocké.
Dans le livre « Donner l’envie d’apprendre »*
les auteurs expliquent le fonctionnement de la mémoire ainsi : nous pouvons nous imaginer la mémoire comme
une vaste bibliothèque où sont entreposés des milliers de livres. Une nouvelle
information arrive : elle est entreposée dans la salle de travail (mémoire
à court terme), où elle est examinée : à quoi sert cette information,
est-elle utile, où doit-elle être classée… ?
Il faut alors puiser dans le stock de livres connus (déjà
classés), de façon à consulter d’autres informations et se faire une idée. On
peut ensuite lui donner une place provisoire car il va falloir encore plusieurs
comparaisons avec d’autres livres, avant d’être classée définitivement (mémoire
à long terme) où cette information servira, elle aussi, à comprendre de
nouvelles informations.
Ce mouvement constant dans ces deux mémoires, cette immense
bibliothèque dans laquelle les informations sont traitées indiquent une grande
activité et un renouvellement continuel.
La mémoire permanente
Elle est la mémoire des acquis. Elle aime l’ordre. Pour
optimiser son fonctionnement, nous devons la réactiver par la répétition et
l’utilisation des savoirs emmagasinés. C’est grâce à elle que nous raisonnons,
que nous réfléchissons, en partant de ce que nous connaissons déjà.
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