Parmi les dispositifs de formation proposés actuellement, la
VAE (Validation des Acquis par l’Expérience) présente un intérêt réel pour les
salariés souhaitant valoriser leur parcours par un diplôme reposant sur leurs
expériences professionnelles et autodidactes.
Mise en place par la loi de modernisation sociale du 17
janvier 2002, après des débuts difficiles, la VAE est en pleine expansion. Pour
les entreprises, la VAE est un moyen de réduire
les temps et les coûts de formation, pour les salariés, un moyen de reprendre
des études par une reconnaissance officiel des compétences acquises.
La loi du 5 mars 2014, précise l’obligation pour l’employeur
de gérer le développement des compétences de ses salariés. Pour ce faire, deux
mesures incontournables ont été mises en place pour tous les salariés et toutes
les entreprises : l’entretien professionnel, à réaliser tous les deux ans,
et l’état des lieux récapitulatif, à effectuer tous les six ans. Leur but est
de déterminer les besoins en emplois et en compétences afin d’élaborer un plan
d’actions dirigé vers le futur.
C’est à l’issue de ce processus d’analyse des perspectives
d’évolution professionnelle qu’une action collective en VAE au sein de l’Entreprise
peut constituer une partie du plan de formation. De ce fait, l’Entreprise
remplit son obligation d’employabilité des salariés : en effet, la VAE permet
de passer d’une reconnaissance interne des compétences des salariés à une
reconnaissance externe reconnue sur le marché du travail, ce qui contribue à
sécuriser les parcours professionnels des salariés.
En outre, la VAE permet d’identifier les compétences clés et
leur transférabilité pour anticiper les évolutions et instaurer la mobilité
interne. Ainsi, les salariés ont la possibilité de mener leur projet individuel
de montée en compétences au sein de l’Entreprise mais pas seulement, car la
reconnaissance par le diplôme leur donne accès à des opportunités
externes.
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