Quand au-delà des souffrances de la vie
Je décide de refaire surface
Je dépose les armes de guerre lasse
Au point de non retour de ma solitude subie
Quand au matin, la froidure du monde m’étreint
Les profondeurs noires de mes rêves
Mêlés à l’âcreté de la sève
Font écho à la douleur au creux de mes reins
L’éphémère floraison du magnolia
Teinte le ciel gris de sa douce harmonie
Les gerbes d’or des forsythias
Eclairent la nature endormie
Une petite voix tinte à mon oreille
Chercheuse de mots en veille
Bientôt phrases porteuses de sens
Imposant leurs cadences
Nourrissant mon esprit endolori
Et mon corps alangui
Patricia Richard
05/04/18
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