Je longe la Seine
Gonflée par la crue
Mes pieds pataugent dans la neige
Le vent cingle mon visage nu
Tu es loin déjà
De retour chez toi
S’aimer au delà des mers
Est-ce-que nous saurons faire ?
Mes pas me mènent
Près de notre banc
Nos coeurs libérés de leurs chaînes
Vibrent à l’unisson impatients
Aucun serment dit
Ni rien promis
S’aimer dans ce temps suspendu
Trouver l’affection perdue
Les platanes décharnés
Scintillent et pleurent
Nos corps attirés s’assemblent sans heurt
Nos regards ancrés nos mains soudées
Tournent vers l’avenir
Quittent les souvenirs
Soudain nos parfums se mêlent
Puissants montent vers l’éternel
Patricia Richard - 19/02/18
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